Poétique du cerveau

Quelles belles coïncidences !

Une amie, hier soir, au fil de la discussion me raconte un documentaire qu’elle a vu en avant-première à Paris il y a quelques années. Il raconte le cerveau, la mémoire, les neurones miroir, le bilinguisme et ce, en interviewant différents chercheurs qui racontent leur recherche dans leur langue propre. Il vient toucher mes recherches du moment à propos des neurosciences.

• Il apporte des graines sur le bilinguisme : un cerveau de tout jeune bébé est capable d’identifier tous les sons des langues du monde et c’est durant la première année qu’il va se focaliser sur la langue maternelle et perdre les autres sons qui n’existent pas dans sa langue ; un bébé bilingue gardera plus de connexions neuronales et sait déjà, bébé, reconnaitre les deux langues.
• Il m’apprend que la lecture est un développement du cerveau dans une zone particulière, que la lecture soit apprise par la vue ou par le toucher (braille).
• Il raconte la merveilleuse découverte des neurones miroirs qui existent chez d’autres animaux (la découverte ayant été faite sur des singes) mais qui est encore plus développée chez l’humain : les neurones miroir s’activent quand on fait quelque chose, quand on voit faire la même chose par d’autres personnes, quand on lit ou qu’on entend le bruit de ce qui se fait et ils sont activés non seulement pour une action mais aussi pour une émotion. Ils sont à la base de l’empathie.
• Il explique que l’imprécision des souvenirs vécus est liée à ce qui se passe au moment où on se remémore et que les circuits neuronaux de la remémoration et des l’imagination empruntent en partie les même voies. Il se pourrait alors que l’imprécision des souvenirs soit le prix à payer pour la capacité imaginer.
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Il s’agit du film "Poétique du cerveau" de Nurith Aviv.
C’est un documentaire de 2016. Vous pouvez en voir un extrait sur le site des films d’ici qui l’a produit.

J’ai pu le visionner sur le site de la bibliothèque du Finistère pour celles et ceux qui y sont abonnés.